[Since 1994, the world witnesses the horrifying reality : the Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule, tyranny and corruption in Rwanda. The current government has been characterized by the total impunity of RPF criminals, the Tutsi economic monopoly, the Tutsi militaristic domination with an iron fist, and the brutal suppression of the rights of the majority of the Rwandan people (85% are Hutus), mass-arrests and mass-murder by the RPF criminal organization.
So long as justice and accountability for RPF past and current crimes are ignored and delayed, Peace and Stability will remain illusive and impossible in Rwanda=>As International]
Pierre Péan, auteur de «Noires fureurs, blancs menteurs » et de « Carnage » , démonte le scoop de Libération sur la présence supposée de missiles français dans l’armée rwandaise avant l’attentat qui a coûté la vie à Juvénal Habyarimana. En réalité, l’information, qui n’est pas nouvelle, avait été écartée comme non pertinente par le Tribunal pénal international.
La liste faisant état de ces missiles sol-air de fabrication française – pièce découverte par une journaliste britannique dans les archives de l’ONU – a été remise jeudi aux juges Marc Trévidic et Nathalie Poux par les deux avocats. Information également transmise à Libération qui la mettait en une dès le lendemain. Ce « scoop » est censé fragiliser la thèse actuelle qui désigne Paul Kagame comme le commanditaire de l’attentat qui a coûté la vie au président Juvénal Habyarimana. Attentat qui est le facteur déclenchant du génocide.
Il n’est pas besoin d’être un expert pour comprendre l’effet produit par la présentation du document dans la tête des lecteurs de Libération et des autres médias qui le relaient : si les FAR avaient possédé des Mistral, ils auraient pu s’en servir pour tirer sur le Falcon 50. Ce stock signerait la responsabilité des Hutus et la complicité de la France dans l’attentat déclencheur du génocide…
“The french judge has no right to judge me….” President Kagame
Ce faux scoop, signé par la journaliste Maria Malagardis, correspond en réalité à une énième manipulation de Kigali. Le prétendu dépôt de 15 Mistral chez les FAR a été signalé dès octobre 1994 par Alison Des Forges de Human Rights Watch, elle se basait alors sur une liste établie par Sean Moorhouse, un officier britannique de la MINUAR2, qui lui-même la détenait de seconde main.
Contacté de plusieurs côtés, Moorhouse nie aujourd’hui avoir écrit que les FAR possédaient 15 Mistral. Dans un échange de courriels avec le professeur belge Filip Reyntjens, Moorhouse écrivait, l’an dernier, à propos de cette liste reprise par HWR : « Je n’ai pas rédigé la liste d’armes soupçonnées d’être en possession des FAR. Je l’ai héritée. » Moorhouse ajoute qu’il n’accorde pas beaucoup de foi à la fiabilité de cette liste, qui s’inscrit dans le flot des rumeurs de l’époque. Il suggère même que les Mistral y ont été ajoutés plus tard. Filip Reyntjens n’a pas tardé à donner son commentaire du « scoop » de Libération : « Tout ceci n’est donc pas sérieux, et tout ce que Maria Malagardis a “révélé” est sa propre légèreté dans le traitement d’un dossier qui mérite un peu plus de rigueur. »
Sans désigner pour autant les auteurs possibles de cette attaque. Libération en avait tiré des conclusions totalement abusives, barrant sa une du 11 janvier 2012 d’un très gros « Irréfutable ». Le quotidien reprenait ainsi, sans aucune précaution, la thèse de Kigali, donnant ainsi à croire aux lecteurs du quotidien que l’enquête était bouclée, que le président du Rwanda Paul Kagame était innocent et que les extrémistes Hutus étaient les auteurs de l’attentat, avec un titre qui faisait dire au rapport ce qu’il ne suggérait même pas : « Rwanda : la preuve d’un génocide planifié »…
Dr Rudasingwa Theogene, former Kagame’s adviser |
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Le cupide président francais et le menteur professionnel Paul Kagame |
Le jeu de Kigali s’explique facilement : le régime rwandais réagit pour faire pression sur les juges au moment où il est fragilisé par le départ de Nicolas Sarkozy qui souhaitait l’abandon de l’instruction sur l’attentat. Il y va de sa survie tant la décision judiciaire de sa culpabilité remettrait totalement en cause sa légitimité de Paul Kagamé.
Une fois de plus, Libération semble s’être transformé en une sorte de Pravda de Kigali. La thèse de l’article ressemble à s’y méprendre à l’un des axes de la défense de Me Lev Forster et Me Bernard Maingain, les avocats des neuf Rwandais de l’entourage de Paul Kagame, toujours mis en examen, malgré les très fortes pressions exercées sur les juges français depuis six ans. La tragédie rwandaise a fait émerger un nouveau genre de journalistes. Ceux qui savent a priori la vérité et qui enquêtent ensuite pour prouver qu’ils ont raison. Une investigation hémiplégique, dont Libération n’a pas, hélas le monopole.
As International centers its work on the twin concepts of freedom of self-determination and freedom from tyranny. These ideals include the belief that all human beings have the rights to speak freely, to associate with those of like mind, and to leave and enter their countries. Individuals in a free society must be accorded equal treatment and due process under law, and must have the opportunity to participate in the governments of their countries;
As International’s ideals likewise find expression in the conviction that all human beings have the right to be free from arbitrary detainment or exile and from interference and coercion in matters of conscience. ASI does not support nor condone violence.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a “time”, yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine