Ce régime a toujours été caractérisé par l’impunité des Tutsis criminels-membres du FPR, le monopole économique tutsi, la domination militariste tutsie, et surtout la suppression brutale des droits de la majorité Hutue (85%) par l’organisation criminelle du FPR.ASF]

Au pouvoir depuis quinze ans, le Tutsi Kagamé maintient son contrôle sur le pays conquis au détriment de la communauté hutue, pourtant majoritaire dans la population. Coupables d’avoir mené le génocide antitutsi perpétré entre avril et juin 1994 (800 000 morts), les Hutus sont marqués au fer rouge par la respon-sabilité de cette tragédie. Ce rappel permanent permet au régime tutsi de justifier sa politique de terreur, orchestrée au plus haut niveau de l’État.
Victoire Umuhoza, la candidate de l’opposition unie, vient d’en être victime. Revenue dans son pays le 16 janvier après seize ans d’exil, cette femme courageuse a été sévèrement agressée en dénonçant « l’impitoyable emprise du régime sur les populations et son mépris des droits de l’homme ». Le pouvoir la harcèle aussi parce qu’elle ose rappeler le sort de milliers de Hutus, à leur tour « victimes de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre ».
M.SH.
Plus grave pour la France, Kigali mène depuis quinze ans une campagne de désinformation diffamatoire contre des responsables civils et militaires français de l’époque (à commencer par Édouard Balladur et Alain Juppé), accusés, sans aucune preuve, de “complicité de génocide”. Les gestes de bonne volonté adressés par Paris, notamment par Bernard Kouchner qui se dit “ami personnel” de Kagamé, n’ont pas calmé le Rwandais, ni même empêché le Rwanda d’adhérer au Commonwealth en reniant un siècle de francophonie.
L’honneur de ces officiers et de ces civils est souillé depuis quinze ans par ce poison rwandais. L’Élysée, le Quai d’Orsay et le ministère de la Défense leur ont jusqu’ici recommandé la plus grande discrétion possible.
Regroupés dans (une) association (… ), ils se sont tus, attendant d’être soutenus et lavés de ces graves accusations. Conduit avec l’idée d’apurer le contentieux, ce voyage présidentiel à Kigali choque et inquiète. Pour beaucoup, il sonne comme un abandon.
Photo © Patrick Iafrate
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a “time”, yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine