
Les remous qui ont entouré la sortie du livre de Pierre Péan, Le monde selon K, consacré à Bernard Kouchner, boostent ses ventes à un niveau rarement atteint dans l’édition française. Le 6 février, Claude Durand, le PDG de Fayard, révélait à LEXPRESS.fr que le tirage initial, de 65 000 exemplaires, avait été augmenté de deux réimpressions en l’espace de 24 heures, pour être porté à 105 000 exemplaires. Trois jours après sa parution, le livre de Péan s’annonce déjà comme le best seller de l’année.
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Ecrire c’est un art. L’écrivain n’est pas l’homme politique ou journaliste, il défend les valeurs humaines qui reposent sur une idéale et certains principes qu’il défend corps et âme voire au prix de sa vie.
Son esprit veille nuit et jour car souvent les meilleures idées naissent au milieu de la nuit et se réveille très tôt le matin pour relater ce que l’esprit lui a inspiré. Il est le sculpteur de la vérité et l’ennemi du mensonge ou de l’hypocrisie politicienne. Un bon écrivain à l’exemple de Pierre Péan est considéré comme un messie car ces écrits délivrent toute une nation prise sous le joug de l’oppresseur.
C’est un don qui vient de l’au-delà et une récompense éternelle car même après la mort, les écrits d’un écrivain digne de nom restent gravés dans les mémoires de ceux ou celles qui l’ont lu et se transmettent de génération en génération.
Nul doute qu’au ciel, il sera récompensé par le tout puissant car rien n’est fait ou créé au hasard. Il mène un combat pour le bien contre le mal et s’érige en messie ou prophète en dévoilant l’injustice pratiquée à l’encontre des plus faibles dès l’instant même que l’on persifle sa croyance et sa foi.
Le livre ” le monde selon K” de Pierre Péan dévoile toutes ces vérités cachées d’un homme dont la personnalité reste pragmatique. Il révèle ce double face d’un homme que le monde a longtemps considéré comme intègre et qui en réalité s’est substitué en une série de rôles et de fonctions dans le but de défendre seulement la minorité en oppressant la majorité, ce qui est contraire aux principes démocratiques et aux attributions des organisations humanitaires..
J’ai préféré étaler quelques passages du livre en vue de susciter votre intérêt à la lecture du livre. Je vous invite par la même occasion à soutenir l’écrivain en achetant son livre qui ne coûte que 19 euros, pas très cher par rapport à son contenu et le message véhiculaire.
A la page 14-15 du livre, l’auteur commence en ces lignes” son narcissisme aussi exacerbé que décomplexé ne serait faire bon ménage avec les valeurs qui m’ont été autrefois inculquées par ma mère qui me recommandait quand j’étais petit de ne pas “faire l’intéressant” et de “rester à ma place”.
Ce sont sans doute ces réminiscences de ma propre éducation qui m’ont fait triquer lorsque, à la fin de l’année 1992, on le voit un sac de riz sur l’épaule poser à Mogadiscio devant les caméras. J’ignorais pourtant qu’il avait répété la scène. M’ont aussi choqué son soutien aux deux guerres d’Irak, celle de 1991, comme celle de 2003 et plus généralement son côté “va-t-en- guerre”. Fin de citations!
En joignant l’utile à l’agréable, il m’est arrivé à plusieurs reprises de fustiger ces politiciens chez qui l’orgueil pousse à exhiber spectaculairement leurs ébats lascifs en vantant des prouesses qu’ils n’ont jamais réalisées. Ils font preuve d’un “m’as-tu vu ou entendu” au lieu de laisser l’action parler d’elle-même.
Hypocritement ils s’avouent défenseurs d’un groupe minoritaire pour s’attirer la sympathie alors que ce sont leurs propres intérêts qu’ils défendent au détriment de la majorité qui est sauvagement réprimée. Cet état de choses me rappelle ces derniers temps quand un supposé opposant du régime minoritaire de Kigali déclara qu’il participera aux élections de 2010 au Rwanda. Force est de rappeler que le pouvoir actuel à Kigali est dirigé par les criminels qui privent les rwandais le droit de vivre et d’expression.
Pire encore ils sont poursuivis des massacres, du génocide qu’ils ont commis depuis l’attaque du Rwanda en octobre 1990, la situation s’est détériorée avec l’attentat contre l’avion présidentiel au cours du mois d’avril 1994. Plusieurs sources sans ambiguïté affirment que Kagame et ses acolytes l’auraient planifié et tel fut leur dernier recours car d’autres moyens mis en œuvre pour éliminer les leaders hutus n’ont pas porté de fruits.
L’on se souviendra que le FPR en éliminant le leader du parti CDR Bucyana Martin, voulait provoquer des massacres interethniques pour en fait porter le chapeau aux dirigeants du MRND au pouvoir. Malheureusement le génocide comme leur arme médiatique n’a pas eu lieu et de ce fait, il fallait passer par un autre revirement de la situation qui consistait à éliminer physiquement le père de la nation.
En revenant à mon sujet, l’on ne comprend pas comme ces leaders de l’opposition veulent d’une part faire croire au peuple qu’ils luttent contre un pouvoir dictatorial et de l’autre part ils cautionnent les élections dont ils savent préalablement le vainqueur.
On dirait que le parcours politique de l’ambitieux Twagiramungu Faustin ne leur a pas servi de leçons. Son rôle a été de faire croire que les élections se sont passées dans la transparence, son silence également après ces mascarades de jeux démocratiques a plongé le peuple rwandais dans un étonnement total.
Seulement l’histoire retiendra que c’est un aventurier politicien, partisan du m’as-tu-vu et du m’as-entendu à l’exemple de certains leaders de l’opposition qui jouent vaguement leur rôle de leadership sans nullement se soucier du “qu’en-dira-t-on”.
Faut-il croire que ces politiciens ont des agendas cachés ou c’est leur faiblesse d’esprit qui les pousse à agir ainsi. Difficile de se prononcer là-dessus sans risque de se tromper, seul le temps nous donnera la réponse.
Seulement il faudra retenir que dans les pays démocratiques, les vrais politiciens opteraient pour une démission si leur personnalité venait d’être mise en cause. Mais comme pas de règles sans exception, très peu sont ceux qui s’accrochent après le scandale.
Ils ont leurs propres motivations qui souvent ne coïncident pas avec les aspirations patriotiques. Ces derniers trahissent les leurs et ne pensent qu’aux intérêts individuels. Dans la plus part des cas leurs vies finissent mal et dans un regret de “si j’avais su”.
Selon l’auteur, Bernard Kouchner a été le plus ardent promoteur du fameux droit d’ingérence dont il reviendra aux historiens d’établir à quel point il a contribué à dégrader l’art de la diplomatie et les chances de paix dans le monde.
Le talent de Pierre Péan réside dans ses qualités d’un homme simple, ses méthodes de travail qui consistent à chercher et parfois à trouver des documents et ou des témoignages susceptibles d’infléchir, voire d’infirmer les vérités officielles sans laisser de doutes à ceux qui ont lu ses livres.
Avec des preuves à l’appui, l’auteur s’insurge contre le défenseur pugnace de la démocratie et des droits de l’homme, sérieusement écorné par son comportement pratique en Afrique. D’après Péan, l’action de Bernard Kouchner sur le continent noir suscite peu de comptes rendus, de commentaires et d’analyses. L’Afrique est devenue son jardin secret depuis que l’homme prétend agir sur les grands conflits qui écartèlent le monde.
Les propos de l’auteur sur Bernard Kouchner rappellent aux Rwandais le caractère partial sur la tragédie dont a fait montre l’homme qui était appelé à défendre les droits de l’homme dans ce pays déchiré par une rébellion menée par les extrémistes tutsi. Il a joué le rôle de protectionniste de ceux qui venaient de plonger les rwandais dans la pure atrocité, situation qui est devenue incontrôlable juste après l’attentat contre l’avion où deux présidents du Burundi, du Rwanda et son entourage ont trouvé la mort.
Plusieurs sources affirment que c’est Kagame lui-même qui a ordonné l’ordre d’abattre l’avion présidentiel de Juvénal Habyarimana. Bernard Kouchner semble également ignorer que parmi l’équipage, il y avait des Français à bord. Le peuple rwandais a du mal à comprendre les motivations qui poussent l’actuel ministre des affaires étrangères à s’acharner aux victimes d’une tragédie qui a été conçue et mise en marche par les extrémistes tutsi aujourd’hui au pouvoir à Kigali.
Cette injustice ne peut laisser indifférent aucun français animé d’un sentiment de patriotisme car les Français sont diabolisés par ce régime dirigé par les génocidaires. C’est même à propos du Rwanda et de la nouvelle politique que Bernard Kouchner mène à l’égard du Rwanda depuis son arrivée au Quai d’Orsay que l’auteur s’est intéressé à ce personnage.
Cet amer constat est resté vivace quand en 2007, Bernard Kouchner décida de tendre la main à un Chef d’Etat qui non seulement est le maître d’œuvre de désinformation sur la tragédie rwandaise, mais est considéré par la justice française comme un criminel de guerre et par la justice espagnole comme un génocidaire.
Aux pages 70-71, l’auteur laisse entendre aux lecteurs que le traitement réservé aux serbes pendant la guerre des Balkans ressemblent à maints égards à celui qui serait fait au Rwanda et aux Hutus. Dans un cas comme dans l’autre Bernard Kouchner a joué un rôle important dans la stigmatisation de deux peuples assimilés globalement à des Nazis.
Sans que j’entre dans les détails d’un livre qui égaie tout lecteur bien intentionné et avide de connaître certaines vérités longuement dissimulées dans les méandres d’une politique partisane, je vous laisse découvrir vous-même à travers tout le livre le talent d’un auteur incomparable et dont les mérites resteront gravées dans les mémoires des Rwandais et de chaque citoyen qui lutte pour le triomphe de la vérité à travers le monde.
A la page 203 l’auteur s’est en peu attardé en guise de conclusion sur les liens étroits et anciens entre Kagame et Kouchner. Selon lui chacun est convaincu de pouvoir compter sur l’autre en fortes circonstances. C’est dans un même ordre d’idées que Bernard Kouchner en mars 2006 est ainsi allé à Kigali demander le soutien de son ami pour sa candidature à la tête de l’OMS. L’accord acquis, ce sera à Bernard Kouchner de le secourir s’il est effectivement nommé au Quai d’Orsay comme le laissent entendre les rumeurs de plus en plus insistantes.
Si tel est le cas, dans ce monde tout est mystère mais rien n’est fait au hasard. En tout état de causes, la prétention de l’homme ne devrait pas oublier cet adage selon lequel” l’homme propose et Dieu dispose”. Heureux les hommes talentueux qui exploitent leurs talents pour sauver ce monde où le mal cherche désespérément à enterrer une fois pour toute le bien.
© Kaburabuza Mose.
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a “time”, yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a time, yet It cannot be destroyed => Wolverine