[Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule with an iron hand, tyranny and corruption in Rwanda. The current government has been characterized by the total impunity of RPF criminals, the Tutsi economic monopoly, the Tutsi militaristic domination, and the brutal suppression of the rights of the majority of the Rwandan people (85% are Hutus)and mass arrests of Hutus by the RPF criminal organization =>AS International]
Bien que tous les faits présentés si haut soient presque objectivement vérifiables, la suite de mon raisonnement se formule en une question qui m’est venue à l’esprit, en prenant en considération tout l’environnement où ces évènements prennent place.
D’où la question : Le Rwanda, plus fort?
Tentative de réponse : Oui et Non…
Oui, le Rwanda est plus fort quand on considère le niveau dont il a infiltré, comme le démontre l’auteur, les services de sécurité congolais. À l’extérieur de la RDCongo, le Rwanda s’est montré, depuis l’arrivée du FPR/Inkotanyi au pouvoir, capable d’atteindre ses « cibles » (comprenez « victimes » tel est le mot utilisé par PKagame quand il a parlé de la « trahison de PKaregeya ») partout sur son territoire, dans les pays limitrophes et dans beaucoup d’autres pays lointains.
En RDCongo, le Rwanda ne limite pas son infiltration aux seuls services de sécuritté. Il y a aussi toute la vie civile que les “rwandalisants” veulent contrôler en RDCongo : la haute « administration » publique, des postes ministériels ou quasi-ministériels… Sur ce, vous pouvez prendre en considération le fait que les deux anciens gouverneurs du Sud et du Nord-Kivu sous le RCD, respectivement Katintima et Serufuli, gravitent autour de la présidence. Sans prétendre être exhaustif, citons également LMende, KKMulumba, MNyarugabo, AMRuberwa, EIlunga et tant d’autres plénipotentiaires au pays et à travers le monde. Ceci, malgré que malgré le vote décisif au
Kivu en 2006, lequel avait émasculé le RCD-Rwanda, ait prouvé à la RDCongo et au monde entier que ce mouvement n’avait de base qu’au-delà le lac Kivu. Au Kivu, ces gens sont, politiquement, des étrangers ou des traîtres patentés qui ne peuvent rien attendre de sa population s’elle avait un mot à dire… Quant au « grand jeu » électoral joué par le Cndp (au sein de la « Majorité présidentielle »), la situation spécifique (nomination de sept députés, dont six rwandais) de Masisi l’illustre bien. Jusque là, on aurait pu fermer l’oeil, peut-être! Mais quand la même MP punit par l’emprisonnement un élu du Nord-Kivu qui n’a fait que parler au nom de ses électeurs, on se demande dans quel pays on vit !
C’est ici qu’une intervention des lecteurs de Wondo devient très intéressante. Elle fait poser la question de savoir si le Rwanda, dans « sa force plus que jamais présente en RDCongo malgré la déroute du M23 » ne constitue pas un piège aux stratèges de Kigali qui ne voient pas plus loin que leur nez.
Un évènement récent qui a eu lieu loin de l’Afrique des grands lacs marque ce point de vue: la mort, par assassinat, de l’autre terroriste rwandais, PKaregeya, en Afrique du Sud. Comme moi, le lecteur a appris que l’Ouganda où cet homme est né s’est opposé au rapatriement de son corps quand bien même sa famille restreinte demeure encore dans ce pays… Les uns et les autres ont cherché à expliquer ce refus, la plupart imaginant non sans raison que l’amitié entre Kaguta-Kagame en serait la cause. Mais, nous parlons d’un mort qui ne pouvait plus faire peur à personne (on se serait attendu que, mort ou vivant, son droit de naître « Tutsi ougandais » prime aux égos de nos deux pyromanes)!
Certaines personnes au courant de la situation interne de l’Ouganda disent qu’il y a une cause plus profonde : beaucoup sont ceux, dans ce pays, qui ne veulent plus voir un afflux massif des Tutsi fuyant le Rwanda pour une autre fois.
Quoi ? Fuir le Rwanda, eux qui seraient si forts ?
Rien ne présage un sort, regrettable et de toutes les façons non souhaitable, de cette nature à ces frères et sœurs. D’ailleurs, tout démontre de leur « force de caractère » teintée par la manipulation du haut sommet (voir Kagame’s Historic Speech in Parliament du 4 octobre 2012 ; http://www.newsofrwanda.com/abanyapolitiki/14227/rwanda-exclusive-kagames-historic-speech-parliament/) à la base (penser à la démonstration récente de la dénommée Daphroza Gauthier sur TV24). Pas d’homme ni femme ; rien de ce que les Swahili appellent « Aibu ni nusu ya utu » (un peu de réserve est synonyme d’humanité, de « bantuité ») !
La question se pose cependant : les frères et sœurs Tutsi pourraient-ils quitter forcément le Rwanda à nouveau ? Les chrétiens disent que seul Dieu connaît le futur. Tout le reste n’est que prémonition. Toutefois, il y a quelques faits qui poussent le regard d’un observateur dans ce sens. Nous venions de voir que malgré le retour dans l’Eldorado rwandais, ce pays où coulerait à flot le lait et le miel (igihugu c’ubuki n’amata !) selon un mythe, il est curieux que beaucoup de ces Afande “Tutsi ougandais” continuent, dans leur majorité, à garder leur famille proche en Ouganda où ils ont également tendance à investir (penser aux villas de BNtaganda juste de l’autre côté de la frontière congolaise, proche du Rwanda, mais bien visiblement en Ouganda).
Le Rwanda plus fort que jamais en RD Congo malgré la déroute du M23
Par Jean-Jacques Wondo
Défilé triomphal du M23 au stade de Goma, Nov 2012.
La déroute du M23 n’a pas anéanti la mainmise du Rwanda sur le Congo. Le Rwanda demeure toujours plus fort au cœur dispositif sécuritaire congolais malgré la déroute militaire du M23. Depuis la débâcle du M23, une pure création rwandaise, l’on croyait que l’influence rwandaise en RDC allait s’affaiblir, que nenni. Par ses différentes prises de position de ces derniers temps, la dernière en date concerne la nomination du général Tutsi Charles Bisengimana à la tête de la Police nationale congolaise (PNC), le président Kabila renforce l’influence rwandaise au Congo. Il s’agit d’un jeu subtil qui consiste à offrir au Rwanda, via le maillage du dispositif sécuritaire congolais par des agents pro-rwandais, des compensations de l’espace militaire perdu à l’est après la débandade du M23; cela en prévision d’un retour en force du Rwanda par la suite.
Depuis vingt ans, la « question rwandaise » reste au cœur de l’instabilité en RDC. La raison avancée par Kigali pour justifier le déploiement de ses troupes au Congo, de 1996 à 2013, est le risque d’un nouveau génocide que ferait courir au Rwanda la présence au Congo, de FDLR[1].
Pour lire la suite, ouvrir le lien suivant : http://desc-wondo.org/strategie-le-rwanda-plus-fort-que-jamais-en-rdc-malgre-la-deroute-du-m23-jj-wondo/
Jean-Jacques Wondo
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The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a “time”, yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine