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08-09-2025 Vol 19

Le médecin rwandais parle de « calomnies » et pour cause.

22 Octobre 2009
Par Bastien Souperbie

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[ Pour rappel: Il y a deux ans, tous les médecins Hutus, professeurs à l’Université Nationale du Rwanda encore présents dans le pays ont été condamnés à 30 ans de prison pour génocide et idéologie génocidaire].

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Sosthène Munyemana, le médecin rwandais de l’hôpital de Villeneuve-sur-Lot fiché à Interpol avec les mentions crimes de guerre et génocide (lire notre édition d’hier), serait-il victime de l’« ubwenge » ?

C’est en tout cas ce que pense le journaliste Pierre Péan, auteur de « Noires fureurs, blancs menteurs », ouvrage sur le génocide rwandais. L’« ubwenge » est selon Pierre Péan une « culture du mensonge » (termes qui lui ont valu d’être poursuivi pour incitation à la haine raciale avant d’être relaxé en première instance), un concept
incompréhensible au regard de la culture occidentale mais qui, selon bon nombre d’avocats qui ont pu plaider devant le tribunal pénal international d’Arushas, complique extraordinairement les choses dans l’attribution des responsabilités au cours de ce génocide.
« Une chasse, un lynchage »

Contacté hier, Sosthène Munyemana ne dit rien d’autre que cela et affirme être victime d’« accusations mensongères » et en quelque sorte d’un règlement de comptes entre la France et le Rwanda.


« Mon fichage sur Interpol en 2006 a été demandé par le pouvoir de Kigali. Il n’est qu’une réponse aux mandats d’arrêts internationaux délivrés par le juge Bruguière à l’encontre d’officiers rwandais du FPR (proches du président Kagame, NDLR) qui auraient été impliqués dans la mort de Français au cours de l’attentat visant l’avion présidentiel de Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994 », explique tranquillement le médecin villeneuvois. Ce dernier a reçu l’entier soutien de la direction de l’hôpital hier.


Quant à la série d’accusations portées par l’Ofpra et sur laquelle s’est appuyée la cour nationale du droit d’asile pour motiver son refus d’accorder ce statut au Rwandais, elle est « un faux » selon l’intéressé.
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Ce que confirme Pierre Péan. « Je suis pour qu’on rende justice, mais une justice sereine. Or, ici, tout est réglé d’avance. Sosthène Munyemana est innocent. L’un de ses accusateurs n’est d’ailleurs que l’un des responsables de la communication du FPR.

Il est victime d’une chasse aux intellectuels hutus et d’un lynchage orchestré par le pouvoir rwandais, qui dispose d’un relais en France : le Collectif des parties civiles du Rwanda, une association nourrie par Kigali. »

Sauveur pas boucher


L’association African Rights, qui parle du médecin de Villeneuve-sur-Lot comme du « boucher de Tumba », est également, selon le journaliste, « aux ordres ».

Sosthène Munyemana a tenu également à revenir sur cet épisode de Tumba où il est présenté comme le responsable d’un centre de détention, et plus encore.

« Des personnes ont cherché refuge dans un bureau administratif proche de mon domicile (ces lieux, mais aussi les églises et les hôtels étaient des abris aux yeux des persécutés), mais l’ont trouvé fermé. Alors que celles-ci se faisaient massacrer et violer, j’ai personnellement appelé le responsable de ce bureau, qui s’est déplacé pour l’ouvrir.

Les gens ont pu s’y réfugier. Si ce bureau, qui a servi à sauver des personnes, est assimilé à un centre de détention, on entendra un jour dire que l’Hôtel des diplomates qui a inspiré le film « Hôtel Rwanda » était un camp de concentration.

Les éléments que j’ai mis à la disposition de la justice à ce sujet permettront de faire la part des choses. »

Depuis 1994, le monde est témoin de l’effroyable oppression et domination ethnique du Rwanda par la minorité tutsie (14%), le régime ethnique de la minorité tutsie, un régime réputée pour être tyrannique et gangréné par la corruption dans le gouvernement actuelle du Rwanda.
Ce régime a toujours été caractérisée par l’impunité des Tutsis criminels et membres du FPR, le monopole économique tutsi, la domination militariste tutsie, et surtout la suppression brutale des droits de la majorité Hutue (85%) par l’organisation criminelle du FPR

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The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a “time”, yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine

The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a time, yet It cannot be destroyed => Wolverine

Malcom

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