Denying The Obvious Never Works

internationale (CPI) attendait depuis plus de six ans l’arrivée deBosco Ntaganda à La Haye.
Incarcéré depuis vendredi 22 mars au soir dans la prison des criminels de
guerre, le milicien faisait l’objet de deux mandats d’arrêt pour crimes contre
l’humanité et crimes de guerre commis en 2002 et 2003 en Ituri, au nord-est de
la République démocratique du Congo (RDC).

Pourquoi une telle reddition ? Le milicien a-t-il été lâché par le Rwanda ? A-t-il promis à Kigali de dédouaner le Rwanda de son implication dans les violences en RDC ? Quoi qu’il en soit, Bosco Ntaganda commencera, lors d’une audience mardi 26 mars, un face-à-face avec des juges internationaux qui devrait durer plusieurs années.A La Haye, le milicien serait « un peu perdu », affirme une bonne source. Il y a pourtant retrouvé Thomas Lubanga, sous les ordres duquel il a combattu en 2002 et 2003, au sein de l’Union des patriotes congolais (UPC), commettant alors les faits qui lui sont aujourd’hui reprochés : meurtres, viols, attaques de civils, persécutions, pillages…
L’Ituri n’est qu’un chapitre dans la carrière sanglante du milicien. Après 2003, Bosco Ntaganda a continué à piller les sous-sols congolais et commis d’autres massacres. En 2006, « nous avions un plan pour l’arrêter mais quelqu’un de l’ONU l’a prévenu, raconte un ancien enquêteur. C’était un peu déprimant de voir ce type-là se promener librement. » A la faveur d’un accord de paix signé en 2009, Bosco Ntaganda intègre l’armée congolaise avec le grade de général malgré le mandat émis par la CPI. L’officier coule des jours tranquilles à Goma, sous l’oeil de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc).
Sur la même radio, un autre regrettait que M. Ntaganda ne soit pas poursuivi « pour les crimes commis dans le Nord-Kivu ». « Dans le dossier Ntaganda, nous en restons aux crimes commis en Ituri. Mais nous continuons nos enquêtes dans les Kivus », affirme Pascal Turlan, responsable de la coopération internationale au bureau du procureur. Beaucoup d’observateurs rappellent que le procureur, quienquête déjà dans huit pays, a des moyens limités pour enquêter (moins d’un quart du budget de la CPI).
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a “time”, yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine