Wednesday

11-06-2025 Vol 19

Hidden Killings of Rwandan Refugees – Edition 2009

Le Témoin oculaire raconte

Mise au point sur le Document

UNHCR: Hidden Killings of Refugees by Ex-FAR Soldiers

Va-t-on encore tenter d’attribuer le massacre des réfugiés rwandais se trouvant en RDC à leurs protecteurs FDLR comme on l’a fait par diversion à l’égard des Ex-FAR en 1997 ?
Par Kanyarwanda Veritas
18 février 2009

Le Document UNHCR: Hidden Killings of Refugees by Ex-FAR Soldiers mis en cause est trouvable sur le site web Google. Je reproduis ses extraits en italique tel qu’il est écrit sans accents français et avec toutes les fautes qu’il contient.
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Ma mise au point porte sur la personnalité et la crédibilité du témoin et celles de ses interlocuteurs, ainsi que sur le contenu du témoignage et son objectif.
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NDLR: le plus grand reproche: Certains enquêteurs, media et ONGs occidentaux – dans le conflit rwandais – ne prêtent pas leurs oreilles aux deux sons de cloches pour une analyse et une conclusion objectives.
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Les deux sons de cloches


Observation sur le témoin Niyonzima Ntagungira Gérard

Niyonzima Ntagungira Gérard est un homme qui, en 1994, venait de passer plus de 9 ans à l’Ecole secondaire et n’avait pas encore terminé les Humanités. Il paraît qu’il était encore en 5ème année. Il devait encore faire deux ans et ainsi passer 11 ans au secondaire au cas où il réussirait, sinon plus, au lieu du cycle normal de 6 ou 7 ans.

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Il changeait chaque fois des établissements et des sections de telle sorte qu’il ne maîtrisait rien. C’est ainsi qu’il se présentait différemment selon les circonstances. Par exemple il s’est présenté à l’UNHCR à Bangui comme étant ancien comptable à l’Université Nationale du Rwanda alors qu’il s’était présenté comme assistant médical ou infirmier à Tingi-Tingi. C’est donc un homme qui a des allures d’escroc.
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Le témoignage de Niyonzima Ntagungira Gérard n’est que machination. Ou bien il l’a fait en tant qu’agent du Front Patriotique Rwandais (FPR) infiltré parmi les réfugiés, cela pouvant s’expliquer par le fait qu’il a quitté le Rwanda tard et est arrivé à Mugunga le 15/10/94, ou bien il l’a fait sur commande pour obtenir des faveurs de ses interlocuteurs.

Observation sur Madame Goumba

Madame Goumba, l’interlocutrice principale de Niyonzima Ntagungira Gérard qui l’a introduit à l’UNHCR, était la représentante du FPR à Bangui.

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L’on se demande sur quel critère elle s’est basée pour le recruter si elle ne l’attendait pas ou si elle n’a pas été informée de sa présence parmi les réfugiés par le FPR et reçu de celui-ci les instructions de le chercher et d’acter sa déposition. C’est ainsi qu’elle l’a fait auditionner par l’UNHCR, et lui seulement, dans le sens incriminant les Ex-FAR.

La transmission du témoignage au Conseil de Sécurité des Nations Unies

L’UNHCR a pris le témoignage de Niyonzima comme la vérité et l’a endossé sans le confronter avec des témoignages d’autres réfugiés et sans lui poser aucune question sur les massacres qui ont été commis contre les réfugiés par le FPR de Paul Kagame et l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération (AFDL) de Laurent Désiré Kabila.

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Tandis que le Représentant d’alors du gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) aux Nations Unies l’a aussi endossé et l’a transmis au Conseil de Sécurité des Nations Unies. L’objectif était de disculper le FPR et l’AFDL, et d’incriminer les Ex-FAR en général et le cadre officier en particulier.
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Sinon on ne voit pas l’intérêt que ce diplomate avait à transmettre au Conseil de Sécurité des Nations Unies un témoignage isolé et non vérifié incriminant les protecteurs des réfugiés à la place de leurs assaillants. Tout a donc été fait sur instructions du FPR et de l’AFDL. L’UNHCR fut un instrument sans le savoir !

Observation sur le contenu du témoignage de Niyonzima Ntagungira Gérard

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Les incohérences sur les dates de départ du camp de Mugunga prouvent que le témoignage de Niyonzima Gérard n’est qu’un montage.

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« Depart 28/02/97 de MUGUNGA pour TINGI –TINGI » (date indiquée dans l’identification de Niyonzima).
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«Le 01 /10/96:Nous etions au camp de refugie de MUGANGU quand la ville de GOMA a ete attaque. Les ex-Far que nous etions ensemble au camp nous a donne l’ ordre de fuir le camp….. »
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« Le 3/10/96 nous avons quitte le camp de RUGUNGA vers SAKE, nous avons fait une escale a NYAMIRAMBO. Derniere nous, il y a la ville de Goma la ou il y avait la guerre…. »
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« Le 15/10/96 Colonnel RWAMAMYWA a 20 h a donne l’ ordre de detruire tous les armes lourds, les bus de L’ ONATRACOM tout les vehicules de l’ ETAT qu’ ils avaient pilles, et tous les jeunes garcons d’ aller en avant ».
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« La nuit du 15/10/96 nous avons pris le chemin de la foret vers MASISI … »
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D’une part il n’y avait pas de raison de quitter le Camp de Mugunga le 3 octobre 1996 puisqu’il n’y avait pas de menace. Niyonzima Gérard prétend qu’il y avait la guerre derrière eux à Goma alors que la guerre n’avait pas encore commencé.
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Par contre si Niyonzima Gérard a réellement quitté le camp de Mugunga le 3 octobre 1996, c’est qu’il savait plutôt que la guerre était proche.
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En effet la guerre a commencé au Sud-Kivu (capital Bukavu) le 7 octobre 1996 par l’attaque du camp des réfugiés de Gitembesho. Au Nord-Kivu (capital Goma) elle a commencé par une embuscade du FPR tendue à Rugari entre Goma et Rumangabo le même 17 octobre 1996.
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Ensuite les camps des réfugiés Katale et Kahindo furent attaqués le 19 Octobre 1996. La ville de Goma fut attaquée le 1 novembre 1996 et le camp Mugunga fut attaqué et détruit les 14 et 15 novembre 1996, un mois après la date du 15 octobre 1996 citée par Niyonzima.
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D’autre part Niyonzima Gérard ne pouvait pas quitter le camp de Mugunga pour Tingi-Tingi le 28 février 1997 puisque le camp de Mugunga n’existait plus. C’est plutôt à cette date du 28 février 1997 que le camp de Tingi-Tingi fut détruit par le FPR et l’AFDL.

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Montage des faits rapportés par Niyonzima Gérard comme s’il en fut témoin oculaire alors qu’il n’était plus ou n’a pas été aux endroits cités.

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« Quand le militaire ex-FAZ voyaient ca ils ont fait un repris general, ils ont resses un helicoptere PUMA et un avion petit porteur las las a TINGI-TINGI, quand le Colonnel NTIWIRAGABO etait arrive, il a donne l’ ordre de detrouir tout et c’ est a partir de ce moment las que le Major Piole KANYAMIBWA a donner l’ ordre de tuer les personnes qui etaient au cashon 40 personnes et quand il s’ agit une personne hospitalise ou le tue dans l’ hopital pour qu’ il ne parle pas leurs secrets aux militaires gagnant ».
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« Nous avons quitte TINGI-TINGI dans la nuit du 28/02/97 et le 01/03/97 vers LUBUT-KISANGANI quand nous sommes arrives a LUBUTU Major KANYAMIBWA il a tue 4 jeunes garcons parcequ’ils ont refuse de transporter des caisses de cartouches ».
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Le 28 février 1997 Niyonzima Gérard n’était plus à Tingi-Tingi pour constater les faits qu’il rapporte. S’étant présenté comme assistant médical ou infirmier, il avait quitté Tingi-Tingi au milieu du mois de février 1997 en accompagnant des malades à Kisangani auxquels il devait veiller à l’hôpital de Kisangan.
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Il ne peut donc pas prétendre avoir entendu le Général Aloys Ntiwiragabo donner des ordres de détruire tout y compris des aéronefs qui n’appartenaient pas aux réfugiés, et le Major Pilote Kanyamibwa donner des ordres de tuer les gens. De même il n’était pas à Lubutu le 1 mars 1997 pour voir le Major Kanyamibwa tuer les gens.
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Pour ce qui concerne les aéronefs, c’est le Colonel Zaïrois Nabyolowa alors commandant des opérations sur l’axe Kisangani-Walikale qui les a détruits le 1 mars 1997 vers 7 heures du matin alors que le Général Aloys Ntiwiragabo avait quitté Tingi-Tingi vers 6 heures du matin. Le Colonel Nabyolowa le dira au Général quand il l’a trouvé sur la route Lubutu-Kisangani dans l’après-midi.
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« Le 15/03/97 nous avons traverses la riviere UBUNDU (c’est la ou il ya un chemin de fer UBUNDU-KISANGANI). Nous avons pris le chemin de la foret parceque leurs intentions c’est de passer dans les forets pour ne pas se rencontre avec les nouveaux militaires ».

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Comme stipulé ci avant, Niyonzima Gérard se trouvait déjà à Kisangani depuis le milieu du mois de février 1997. Il n’a pas été à Ubundu. Il en a seulement entendu parler et il monte son histoire.
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D’ailleurs il dit que Ubundu est une rivière alors que c’est plutôt une ville portuaire qui est à cheval sur le fleuve Lualaba (Congo), dont la grande partie et l’administration se trouvent à l’ouest, tandis que l’aéroport se trouve à l’est du fleuve. Le 15 mars 1997 Niyonzima Gérard a quitté Kisangani et non Ubundu comme je vais le détailler plus loin. Tout ce qu’il rapporte ci-après n’est que machination .
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« Le 02/04/97 nous sommes arrives dans un croisement pour ettendre peut etre un moyen de transpor pour se rendre a KISANGANI, le Major MUGARABU a donne l’ ordre de les tuer un a un apres avoir tuer 8 personnes les autres sont esseyes de suivre les autres ».[….]
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« Le 19/04/97 nous sommes arrives a MONDOMBE village. Ce sont les americains qui ont construis la bas et nous sommes maintenant avec le Capitaine MUBIRIGI il a donne l’ ordre d’ attaque la paroisse car il y avait des vaches, ces militaires ils ont tues 4 persones Zairois pour recuper leurs vaches et les biens de la paroisse. Les pretres etaient absent parceque au Zaire il y avait l’ insecurite ».[…]
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« Le 29/04/97 nous sommes arrives au village YEMO il y avait beaucoup de choses (marchandises). Capitaine MUBIRIGI il a dit a tous les transporteurs des minitions de les jetter dans la foret pour les detrouir parceque nous etions tres loin des militaires de KABIRA. Mais ce n’ est pas parcequ’ il avait pitie de nous au contraire. Ils ont pille 7 villages, pour les hommes des troupe ils ont fait meme la violence aux femmes et aux filles Zairoises et ils ont tue une fille qui a refuse de coucher avec un caporal rwandais » [….]
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« Le 17/06/97 nous sommes srrives au fleuve Zaire c’ etait a 18h 30 et nous avons passe la nuit la bas apres avoir traverser la foret MITOLE, nous avons fait 5 jours et nuits dans l’ eau ».[….]
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« Le matin, Capitaine MUBIRIGI a donne l’ ordre de traversser le fleuve Zaire, mais il y avait 4 femmes rwandaises dissaient qu’ elles doivent traverser le fleuve Zaire apres avoir leur maris parcequ’ elle ne savaient la ou ils ont et ils etaient des militaires. mais, parmis ces 4 femmes ils avaient 2 femmes Tutsi. Ce Capitaine a donne l’ ordre de les tue tous les 4 avec baillonette et les jetter dans le fleuve et l’ une Tutsi elle avait un enfant (garcon) de 1 an le petit aussi il est accompagne sa mere ».
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Tous les faits rapportés ci haut sont un montage car Niyonzima Gérard n’a pas été aux endroits cités pour les constater, et là où il a été (le long du fleuve Congo de Kisangani à Lisala) il n’était pas avec les officiers qu’il calomnie.
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Se trouvant déjà à Kisangani le 15 mars 1997, Niyonzima Gérard n’a pas fait le chemin du calvaire des réfugiés le long de la rive ouest du fleuve Congo depuis Ubundu, et dans la partie de la province de l’Equateur située au sud du fleuve depuis Kisangani. Comme il ment il ne mentionne nulle part qu’il était à Kisangani avec le Général Aloys Ntiwiragabo le 15 mars 1997.
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En effet le Général était arrivé à Kisangani depuis le 5 mars 1997 pour traiter du problème des réfugiés avec les autorités provinciales et faisait la navette Kisangani-Ubundu ; mais il vivait avec Niyonzima Gérard. Ils ont quitté Kisangani ensemble le 15 mars 1997 vers 8 heures du matin avec 2 familles qui avaient pu y arriver et des malades convalescents.
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Arrivés à la rivière Tchopo se trouvant à 15 km à l’ouest de Kisangani, Niyonzima Gérard avec une famille et deux officiers qui étaient malades ont pris une pirogue qui y était, par priorité, et sont se sont rabattus sur le fleuve Congo puisque c’était près de l’embouchure.
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Ce groupe s’est séparé du reste depuis lors car les autres ne l’ont pas rattrapé. C’est avec ce groupe que Niyonzima serait arrivé aux villages Mandombe et Yemo qui sot situés sur le fleuve Congo avant l’arrivée des réfugiés qui ont échappé aux massacres de Bialo, Kasese, etc…le long du chemin de fer Ubundu- Kisangani et ailleurs dans la forêt.
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Donc Niyonzima Ntagungira Gérard n’a fait que le fleuve Congo depuis Kisangani (rivière Tchopo) jusqu’à Lisala, sur la rive nord du fleuve.
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Il n’a pas fait le chemin et le calvaire de la forêt dense dans la partie sud de l’Equateur avec le gros des réfugiés et ne peut pas prétendre avoir constaté les faits qu’il rapporte. Ce n’est peut-être qu’à Lisala que les réfugiés venus du sud peuvent l’avoir rejoint alors qu’il s’était séparé de son groupe parti avec lui depuis la rivière Tchopo le 15 mars 1997.
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Que dit l’UNHCR des massacres des réfugiés qui sont encours en RDC depuis le 20 janvier 2009? Va-t-on encore recruter un faux témoin pour les imputer aux FDLR et notamment leurs officiers pour disculper les Forces Rwandaises de Défense (FRD) et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ?
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Va-t-on imputer aux FDLR les massacres et autres exactions commis contre les populations civiles congolaises par les FRD et le FARDC ?
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Les commanditaires des opérations en cours ne devraient-ils pas être tenus pour responsables de tous les massacres des réfugiés rwandais et des civils congolais?A quand la poursuite des vraies coupables des massacres des réfugiés en 1996-1997?
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© Kanyarwanda Véritas

The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a “time”, yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a time, yet It cannot be destroyed => Wolverine

Malcom

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