28/08/2012 07:38:00 KongoTimes!
[Since 1994, the world witnesses the horrifying reality : the Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule, tyranny and corruption in Rwanda. The current government has been characterized by the total impunity of RPF criminals, the Tutsi economic monopoly, the Tutsi militaristic domination with an iron fist, and the brutal suppression of the rights of the majority of the Rwandan people (85% are Hutus), mass-arrests and mass-murder by the RPF criminal organization.
So long as justice and accountability for RPF past and current crimes are ignored and delayed, Peace and Stability will remain illusive and impossible in Rwanda=>As International]
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Didier Reynders Vice-premier Ministre et Ministre belge des Affaires étrangères |
Le patron de la diplomatie belge en appelle à des concertations à l’ONU et à l’UE en vue des sanctions contre le Rwanda, et promet la pleine participation de son pays qui compte également suspendre son aide au développement. Kigali a compris le message et s’engage à coopérer pleinement dès cette semaine.
Did
ier Reynders boucle sa mission congolo-rwandaise par Kigali. Le Vice-premier Ministre et Ministre belge des Affaires étrangères a été reçu le week-end par le Président Rwandais, Paul Kagamé, avant de tenir une conférence de presse avec son homologue Louise Mushikiwabo. A cette occasion, le chef de la diplomatie belge est monté d’un cran dans son discours pour appeler fermement le Rwanda à prendre une part active dans le processus de pacification de la région et à prouver qu’il n’est pas une partie du problème, sous peine de sanctions internationales.
Didier Reynders a, bien entendu, continué à laisser à Kigali le bénéfice du doute au sujet de son implication dans le conflit à l’Est de la RDC. Bruxelles n’a, en effet, pas encore décidé de suspendre son aide au développement au profit du Rwanda, mais le ton est bel et bien monté d’un cran face aux autorités rwandaises.
« Il est urgent de prendre des initiatives et si ce n’est pas le cas, il y aura une escalade. Et ce, pas seulement sur le terrain, mais peut-être au niveau international. La Belgique attend les discussions qui vont avoir lieu au Conseil de sécurité de l’ONU et au comité de sanction dans les prochains jours. Mais s’il en ressort une volonté de sanction au niveau international, nous y participerons”, a prévenu Reynders.
Ainsi, Didier Reynders a demandé à Kigali de s’abstenir de tout soutien au M-23, sous peine d’une “escalade” dangereuse qui pourrait se traduire par des sanctions internationales. Quant à ce que la Belgique pourrait faire comme action, le patron de la diplomatie belge a laissé entrevoir des sanctions à la suite des précédentes. “Nous aurons peut-être des décisions à prendre”, a-t-il menacé, faisant ainsi allusion aux mesures de suspension d’aide déjà prises par certains pays occidentaux.
Kigali ébranlé
Le discours semble acoir été capté 5/5 à Kigali où l’on a senti une sorte d’abranlement. Le Rwanda s’est engagé à coopérer pleinement à la pacification des Grands Lacs. En effet, réagissant aux propos de son homologue belge, Louise Mushikiwabo a affirmé l’engagement du Rwanda de prendre toutes les mesures nécessaires et de collaborer avec les pays de la région des Grands Lacs. Dès cette semaine, elle se rendra au siège de l’ONU à New York pour réaffirmer cet engagement, mais aussi défendre la ligne de communication de son pays.
En attendant, on peut constater qu’après les récriminations qui ont fusé de toutes part contre le Rwanda, avec des sanctions isolées à la clé, la position belge tend à organiser la réaction internationale contre le Rwanda en faisant entrevoir des sanctions concertées que Didier Reynders estime plus efficaces que les précédentes mesures plutôt symboliques et isolées.
« J’ai entendu l’annonce des Etats-Unis qui porte sur la suspension de son aide au Rwanda de l’ordre de 200 mille dollars. Je ne pense pas que ça fasse une pression importante », avait déclaré le Ministre belge des Affaires étrangères le jeudi 23 août à Lubumbashi après sa rencontre avec le Président Joseph Kabila. Il estimait donc que si l’on doit prendre des sanctions contre le rwanda, celles-ci devraient être consécutives à des concertations au niveau de l’Union européenne ou des Nations unies. « Moi je préfère travailler avec une coordination pour que si des mesures doivent être décidées qu’elles le soient pour tous ensemble dans l’Union Européenne ou aux Nations Unies. Les actions isolées semblent être des effets d’annonce », avait dit Didier Reynders qui préconisait la stratégie du dialogue pour mettre fin à la guerre.
L’étau se resserre sur Paul Kagamé
Cette nième pression diplomatique sur le Rwanda ne fait que conforter la position de la RDC qui a réussi à mobiliser la communauté internationale autour de la nouvelle agression rwandaise. Depuis le début du drame, Kigali est allé de dénégations en dénégations, mais sans parvenir à stopper la roue de la diplomatie. Dès le départ, presu’au même moment où l’ONU diffusait son rapport incriminait le Rwanda, Kinshasa avait donné l’alerte en engageant, sans attendre, une offensive diplomatique qui a justement commencé par Kigali.
Une première contre-vérification conjointe sur terrain se soldera par la première fuite du Rwanda dont les experts refusèrent de contresigner le procès verbal. Celui-ci établissait, en effet, l’éimplication du Rwanda par des preuves telles que des militaires rwandais recrutés et équipés au Rwanda, mais aussi des ex-FDLR retournés au Rwanda mais qui ont été réinjectés dans les rangs du M-23.
L’avalanche des sanctions préliminaires, les poursuites ouvertes contre Ntaganda et ses lieutenants à la CPI, les perspectives du même genre de poursuites contre Paul Kagamé et les hautes autorités constituant son régime, etc; autant donc de résultats qui indiquent, d’une part, que la diplomatie congolais carbure à plein régime et, d’autre part, que l’étau ne cesse de se resserer contre Paul Kagamé qui n’aura pas d’autre issue que de lâcher du lest. Au finish, le Rwanda va incontournablement s’en sortir sérieusement affaibli avec les sanctions multiformes qui sont attendues. Kinshasa compte, par ailleurs, saisir la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour obtenir les réparations consécutives, notamment, à,la grave crise humanitaire provoquée par l’équipée de Paul Kagamé.
Jonas Eugène KOTA
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