The official version of the report is not very far from the draft which was leaked in late August and sparked strong reaction from Rwanda. Many sources had suggested Rwanda wanted all countries in the Great Lakes region to issue a unanimous condemnation of the final publication. But only Rwanda, Uganda and Burundi have done so far.
More importantly, DR Congo has praised the report and reiterated its call for help to create the judicial framework that would allow perpetrators to face justice. The Congolese representative to the UN was careful not to name Rwanda in his statement, perhaps because of the recent rapprochement between Presidents Joseph Kabila and Paul Kagame.
So, let’s see how DR Congo follows up. Let’s also not forget that along with the Rwandan army, the rebel movement led by Mr Kabila’s father was among those accused of “systematic killings” of Hutus. Mr Kabila’s next step on this issue will be closely watched. Find outr more HERE
Thomas Fessy
Colère du Rwanda après la publication d’un rapport édulcoré de l’ONU évoquant un génocide en faisant référence aux exactions commises en RDC contre des réfugiés hutus par l’armée patriotique rwandaise de Paul Kagamé.
L’acte d’accusation de dix ans de crimes au Congo RDC
Redoutée par les principaux acteurs régionaux de l’interminable drame humain dans la région des Grands Lacs, la radiographie sans précédent des crimes jalonnant dix ans de guerre en République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre) que vient d’établir le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) est accablante, principalement pour le Rwanda voisin.
Sur près de 600 pages, ce document, dont Le Monde a obtenu une version quasi définitive, décrit les “violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 en RDC”.
Derrière l’intitulé se cache une décennie de meurtres, viols, pillages auxquels prirent part plusieurs pays de la région. Des conflits qui firent un nombre indéterminé de morts, mais qui se chiffrent au bas mot en centaines de milliers.
La compilation des rapports existants et la collecte de nouveaux témoignages menée par le HCDH fournissent une base pour des poursuites judiciaires à venir contre les auteurs de ce que le HCDH qualifie de “crimes contre l’humanité, crimes de guerre, voire de génocide” après des années d’impunité.
“CRIMES DE GÉNOCIDE”
Depuis des semaines, le Rwanda déploie ses réseaux et son énergie pour tenter d’étouffer ce rapport qui risque d’atteindre le cœur du régime du président Paul Kagamé, l’homme fort du Rwanda depuis 1994.
Le document estime en effet que “les attaques systématiques et généralisées [contre des Hutu réfugiés en RDC] révèlent plusieurs éléments accablants qui, s’ils sont prouvés devant un tribunal compétent, pourraient être qualifiés de crimes de génocide”.
Il reste à savoir quel tribunal se chargera de cette œuvre de justice alors que la plupart des crimes sortent du champ de compétence de la Cour pénale internationale.
Face aux insuffisances de la justice congolaise, le HCDH insiste sur la nécessité d’imaginer de nouveaux mécanismes judiciaires pour mettre fin au cycle de l’impunité dans la région.
Christophe Châtelot
© Le monde
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Le Carnet de Colette Braeckman
Un rapport sur les massacres de Hutus met en cause les gouvernements de toute la région
La bombe, longtemps maintenue sous le boisseau, a finalement explosé et ses ondes de choc ébranlent toute la région des Grands Lacs : elle fait 545 pages et elle relate les conclusions d’une enquête extensive menée par les Nations unies à propos des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis au Congo entre 1993 et 2003, et plus précisément durant la première guerre du Congo, de 1996 à 1998. Initialement, les enquêteurs onusiens avaient été chargés de dresser la carte des massacres commis dans la région durant ces années de feu, de recenser les charniers enfouis dans tout le territoire de la République, du Kivu jusque Mbandaka dans l’Equateur, de collationner les témoignages afin d’identifier aussi bien les victimes que les auteurs.
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GENEVA (AP) — On Nov. 14, 1996, armed men surrounded the Mugunga refugee camp in eastern Zaire and began shooting indiscriminately at its inhabitants as they huddled for safety or tried to flee.
Hundreds of men, women and children died over a three-day period, according to eyewitnesses and forensic evidence later gathered from mass graves.
A report published Friday by the U.N. human rights office says the killings at Mugunga may have been one of many instances that qualify as crimes against humanity or even — taken together — genocide by the Rwandan army,
Read more: http://dailycaller.com/2010/10/01/uns-congo-report-could-spur-genocide-trials/#ixzz11KjmNH7U