[Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule with an iron hand, tyranny and corruption in Rwanda. The current government has been characterized by the total impunity of RPF criminals, the Tutsi economic monopoly, the Tutsi militaristic domination, and the brutal suppression of the rights of the majority of the Rwandan people (85% are Hutus)and mass arrests of Hutus by the RPF criminal organization =>AS International]
Rwanda – Kigali
les Etats-Unis au plus haut point » – Le Monde
du 23 janvier 2014
du meurtre commis à Johannesburg et attribué au régime de Kigali par
l’opposition, le chef de l’Etat rwandais avait averti, en une claire allusion
au sort de M. Karageya, mais sans le nommer : « La trahison a des conséquences. Quiconque
trahit notre cause ou souhaite du mal à notre peuple deviendra une victime. »
Qui donc a tué Patrick Karegeya ? M. Kagamé enfonce le clou dans le dernier numéro de l’hebdomadaire Jeune
Afrique : « Le terrorisme a un prix, la trahison a un prix,
déclare-t-il. On est tué comme on a soi-même tué. Chacun a la mort qu’il
mérite. »
opposants de chercher à parasiter l’anniversaire du génocide et les accuse de préparer des « actes terroristes ». Il est vrai
qu’en août 2010, au lendemain de la réélection pour sept ans de Paul Kagamé
émaillée d’attentats à la grenade à Kigali, le colonel aujourd’hui éliminé
avait déclaré : « Le changement ne peut pas venir par l’élection, mais par des moyens violents. »
Mis au ban du régime en 2004 après une décennie à la tête des services
secrets,emprisonné puis exilé en 2006, le colonel Karegeya, cofondateur du
Rwanda National Congress (opposition), n’est pas le premier haut responsable
tutsi, fidèle du président, rival potentiel et détenteur de secrets d’Etat, à être mis à l’écart.

avait adressé à un groupe religieux basé aux Etats-Unis une lettre terriblement accusatrice : « Jamais depuis
l’époque d’Idi
Amin [le dictateur sanguinaire au pouvoir en Ouganda entre 1971 et 1979] les services de
sécurité d’un Etat n’ont terrorisé un pays à un degré où ceux du Rwanda
répandent la peur et la terreur sur les citoyen de ce pays », a-t-il écrit
le 28 décembre. Charles Rwomushana, un analyste ougandais indépendant cité par
l’agence Associated Press, va dans le même sens : Paul Kagamé, dit-il, veut «
gérer les généraux en instillant la peur » car il
souhaite se reposer sur « une nouvelle génération »
d’officiers n’ayant aucun lien direct avec la rébellion qui l’a conduit au pouvoir.
l’influent ministre de la justice
Tharcisse Karugarama, hostile à un troisième mandat du président que l’actuelle
Constitution n’autorise pas, semble participer de cette même stratégie. Ce contexte tendu peut expliquer le crescendo de la critique américaine d’un
régime dont les réels succès économiques, sociaux et sécuritaires ont longtemps
justifié les faveurs de Washington. Longtemps, la culpabilité née de la cécité
et de l’inaction occidentales au moment du génocide de 1994, culpabilité que le
régime sait parfaitement exploiter, a étouffé toute velléité de reproche.
LE 20e ANNIVERSAIRE DU GÉNOCIDE
l’arrestation de plusieurs chefs de l’opposition,Washington avait stigmatisé «
une série d’actions inquiétantes (…) qui constituent des tentatives de
restreindre la liberté d’expression ». En juillet
2013, après la publication d’un rapport de Human Rights Watch décrivant la coopération
de Kigali avec les rebelles du mouvement M23 en République démocratique du Congo,
les Etats-Unis avaient haussé le ton en « exigeant que le Rwanda mette fin
immédiatement à toute forme d’aide » à ce
mouvement.
instrumentalisé par le Rwanda pour contrôler les richesses de son voisin congolais, a été
vaincu militairement par les forces armées
de la RDC en novembre. Face à ces contentieux, les autorités de Kigali ont
toujours manié la rhétorique anti-impérialiste. Paul Kagamé dit aujourd’hui ne
pas accepter la logique selon laquelle « seules les grandes
puissances ont le droit et l’intelligence de dire qui est terroriste et qui ne l’est pas ». Et un
représentant du Rwanda à l’ONU a invité les Etats-Unis à « s’occuper d’Al-Qaida
et [à] laisser les Rwandais s’inquiéter du terrorisme auquel ils font face ».
gelé sa modeste assistance militaire – 200 000 dollars annuels (147 000 euros)
– pour cause de recrutement d’enfants-soldats dans les rangs du M23. A la fin
2012, Londres, autre grand allié du régime Kagamé, a annoncé le gel de son aide
budgétaire. L’approche de l’anniversaire du génocide, qui va braquer l’attention du monde entier sur ce petit pays,
pourrait raviver les tensions. Les opposants sont dénoncés non
seulement comme des « terroristes » mais comme des « révisionnistes »
désireux de jeter le trouble sur la mémoire des massacres qui, en cent
jours, d’avril à juillet 1994, ont causé la mort de 800 000 personnes, des
Tutsi pour l’essentiel.

The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a “time”, yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine