[Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule with an iron hand, tyranny and corruption in Rwanda. The current government has been characterized by the total impunity of RPF criminals, the Tutsi economic monopoly, the Tutsi militaristic domination, and the brutal suppression of the rights of the majority of the Rwandan people (85% are Hutus)and mass arrests of Hutus by the RPF criminal organization =>AS International]
Revenons en au procès engagé dans cette affaire concernant le meurtre de Feu Ndadaye …
President Ndadaye Killed by Buyoya and Bikomagu Both Tutsi extremists |
- Le
vendredi 23 février 1996, le Burundi, sous la Présidence de M.
Ntibantunganya Sylvestre, alors que la Commission des Nations Unis enquête
(2) sur la mort de Feu Ndadaye, ouvre à Bujumbura le premier procès sur
coup d’Etat du jeudi 21 octobre 1993. Les choses s’accélèrent au
niveau politique car dès le mercredi 5 juin 1996, où la Commission
d’enquête de l’ONU sur l’assassinat du président Feu Melchior Ndadaye
quitta le Burundi pour déposer son rapport – conclusion aux Nations Unies
et sa publication, le jeudi 25 juillet 1996, vers 17 h, le Major
Pierre Buyoya avait déjà réalisé son Coup d’Etat militaire qui le propulsa
à la tête du pays pour la 2ème fois … Désormais, il faudra attendre
septembre 1997 pour que le procès puisse poursuivre.
Écoutez la célèbre chanson du Colonel Jean BIKOMAGU: “IL EST MORT, ON N’A RIEN DIT“
- Le
vendredi 19 septembre 1997, le procès relatif au putsch du jeudi 21
octobre 1993 continua, dirigé désormais de la tête aux pieds par le le
Major Pierre BUYOYA -lui-même –. La Cour continua l’audition des prévenus
qui s’étaient présentes car il y en a qui étaient en Ouganda et d’autres
qui se s’étaient déjà évadés. Parmi les prévenus, il y avait le colonel
Jean Bikomagu, ancien chef d’état-major de l’armée, le colonel Charles
Ntakije, le colonel Nibizi, porte-parole de l’armée et le député Francois
Ngeze. Il y avait également le lieutenant Ngomirakiza et des caporaux et
sergents. Le président de la Cour Suprême avait tenu à indiquer que la
séance était exclusivement réservée à l’audition des faits et non à la
confrontation ou à l’administration des preuves. Cela n’avait cependant
pas été compris par Me Fabien Segatwa, avocat du Frodebu, des ayant-
droits de feu Ndadaye, de la veuve Karibwami et de la veuve Bimazubute,
qui ne comprenait pas la démarche prise par le ministère public dans
l’instruction de ce dossier. La préoccupation de Me Fabien Segatwa demeura
de savoir quand le putsch a eu lieu. Pour lui, un putsch avait lieu quand
on le déclarait au public et que jusqu’ici, rien n’était fait pour
poursuivre ceux qui avaient fait le putsch. Le président de la Cour
Suprême précisa qu’il jugeait les dossiers lui soumis avec des infractions
précises et individuellement. Le prévenu lieutenant Ngomirakiza se
plaignit au ministre de la justice dans une lettre largement diffusée avec
objet « j’accuse » ou il remettait en question le procès en cours. Il
trouvait anormal qu’il était le seul officier le plus gradé emprisonné
avec des charges importantes pour une affaire aussi sérieuse que le putsch
où les hauts gradés avaient les charges moins importantes. - Le lundi
20 octobre 1997, poursuite du procès relatif au putsch du 21 octobre 1993,
l’audience à la Cour Suprême était consacrée à l’administration des
preuves. La défense des prévenus avait remis en question les
procès-verbaux de l’auditorat militaire ainsi que les rapports sur le
déroulement des faits dans les camps avant et pendant le putsch établis
par les commandants des camps. Elle avait également soulevé la question de
la responsabilité dans le putsch. Me Segatwa en avait profité pour
demander que celui qui avait lu le communiqué sanctionnant le putsch soit
entendu. Me Segatwa intervenait en effet pendant la plaidoirie du
lieutenant Ngomirakiza Jean, accusé d’avoir joué un rôle important auprès
du lieutenant Kamana, réfugié en Ouganda, dans le renversement du régime
constitutionnel. Pour Me Segatwa, avocat de la partie civile, le famille
de feu Ndadaye notamment, il n’était pas normal que dans une armée de «
Colonels », il n’y avait qu’un officier lieutenant qui soit accusé de
tentative de putsch. Cependant, Me Segatwa n’avait pas accepté la
proposition de l’avocat du lieutenant Ngomirakiza, Me Déo Ndikumana qui
demandait à la cour d’acter que Me Segatwa reconnaissait l’innocence de
son client puisqu’il plaçait la responsabilité du putsch au niveau de la
hiérarchie supérieure. D’autres prévenus étaient déjà entendus aux
environs de 13h 30 notamment le sergent Major Bamporiki, accusé d’avoir
mobilisé d’autres militaires pour tirer sur le palais présidentiel.
Celui-ci réfuta cette accusation. Il y avait aussi le cas du caporal
NDUWUMUKAMA Philibert, surnomme KIWI, accusé d’avoir tué le président
Ndadaye au bataillon para. Celui-ci avait un témoin à charge, codétenu,
1ère classe Kamangaza, qui avait eu l’ordre du lieutenant Kamana, de
garder Ndadaye dans un bureau du bataillon para le 21 octobre 1993.
Kamangaza témoigne que KIWI était parmi les quatre personnes qui sont
entrés par force dans le bureau où se trouvait Feu Ndadaye et que quand
ils sont sortis, Feu Ndadaye était mort. Me Deo Ndikumana exigea qu’il y
ait d’autres témoins à charge tout en se demandant si Ndadaye était encore
vivant ou mort au moment où Kamangaza gardait le bureau sur ordre de
Kamana. Ni le colonel Bikomagu présent, ni le colonel Nibizi, personne ne
reconnaît, devant la cour qui leur demandait de témoigner, avoir vu Feu
Ndadaye dans ce bureau du fait qu’ils n’y avaient pas été. - Le lundi
17 novembre 1997, le lieutenant Kamana révéla à l’opinion que c’est le
dictateur Buyoya qui avait été le cerveau du coup d’Etat de 1993 dont il
avait été acteur … Avec des détails, le lieutenant Kinama expliqua le
complot, orchestré au sein de l’armée burundaise par le Dictateur Major
Buyoya, qui avait conduit à la mort de Feu Ndadaye … - Le lundi
19 janvier 1998, au palais de la Justice de Bujumbura, les juges de
la Cour Suprême demandent à auditionner les putschistes de 1993,
s’appuyant sur un rapport fourni, par le Ministère Public, produit par le
commandant du bataillon para en 1993. C’est cela qui rendit dès le départ
cette affaire judiciaire RPS38 caduque. L’auteur du livre cité
in-supra M. Jean-Marie SINDAYIGAYA parle lui d’une insulte au Droit
et d’un simulacre de procès manipulé par le Major Buyoya, président de la
République à cette période (1998) suite à un putsch militaire. A ce
procès, beaucoup de militaires à Majorité des caporaux et des
sous-officiers, les Colonels Bikomagu Jean, Ntakije Charles, Isaie Nibizi
et M. Ngeze Francois devaient être écoutés. Tous ne l’avaient pas été.
Seul les petits couteaux parmi les militaires déjà détenus en prison
dont le sergent Nibaruta, les caporaux Niyonkuru Didace, Nahigombeye, …
furent entendus. Ces derniers plaidèrent non coupables car ils
affirmaient avoir obéi aux ordres de leurs supérieurs, dont le lieutenant
Kamana. Pour ces derniers, le coup d’Etat et la mort du Président
NDADAYE Melchior avaient été préparé au plus haut niveau du commandement
de l’armée. Lors de ce procès, le caporal Ndayizeye fut accusé d’avoir participer
directement à l’assassinat de Ndadaye mais il réfuta cette accusation
arguant qu’il assurait la garde à l’extérieur du camp. Le sergent Nibaruta
reconnut avoir exécuté les ordres du Lieutenant Kamana en allant libérer
Lieutenant-colonel Ningaba qui était en prison à Rumonge. Le
lieutenant Ngomirakiza lui plaida non coupable prenant pour argument qu’il
avait été contraint par des militaires insurgés à monter dans un véhicule
alors qu’il était avec d’autres officiers au quartier Kigwati. Interrogé à
propos des réunions qui se seraient tenues à l’Etat-Major et les
responsables qui les présidaient, M. Ngeze François ( Patron de l’UPRONA
et Président du Comité de Salut Public qui a revendiqué le Coup d’Etat en
1993 ) affirma qu’il ne connaissait personne. Il aurait été
contraint de s’y rendre et il y aurait vu des gens de l’Etat Major mais
qu’il ne savait pas pourquoi ils étaient là. Interrogé à ce sujet, le
colonel Bikomagu ( chef d’Etat-Major de l’Armée en 1993 et bras droit du
Major Pierre Buyoya) affirma qu’il n’y avait pas eu de réunions à l’Etat
Major mais qu’il voyait des gens aller et venir. Le colonel Ntakije
(Ministre de la Défense en 1993) ne plaida pas, le témoin n’étant
pas venu. Une autre audience fut fixé le vendredi 20
mars 1998. - Le
vendredi 20 mars 1998, – à l’audience, M. Ngeze François se sentant seul
accusé dans l’affaire du Coup d’Etat de 1993, pour avoir « Porté atteinte
à la sûreté intérieure de l’Etat, en agréant, dans le but de changer la
régime constitutionnel, l’offre qui lui avait été faite de devenir
Président de la République », décida de demander la comparution de ses
proches collaborateurs, parmi lesquels des membres du Comité Exécutif de
l’UPRONA et des membres de l’Etat-Major militaire. C’est à
dire Alphonse KADEGE, Libère BARARUNYERETSE, Jean-Baptiste
MANWANGARI, MUKASI Charles, et 13 hauts officiers du COMITE DE SALUT
PUBLIC. M. Ngeze demanda aussi les témoignages de Mgr Bernard BUDUDIRA,
Evêque de BURURI ; Mgr Rino PASIGATO, et de l’ancien Premier Ministre
Sylvie KINIGI. Selon M. NGEZE, Mme Sylvie KINIGI l’aurait aidé à
rédiger le Discours qu’il aurait prononcé en sa qualité de Président du
COMITE DU SALUT PUBLIC. Déterminé à ne pas être condamné seul, M.
NGEZE reçut l’appui du rapport de sécurité du 18 octobre du Lieutenant –
Colonel LAMBERT SIBOMANA qui venait d’être versé au dossier sous la note
N°9 (encore un élément qui corromp le procès ). Ce dernier
précisait que M. NGEZE allait être Président mais que le Putsch serait
conduit par le Bureau Exécutif de l’UPRONA avec citation des noms.
Etaients présents : MM. KUBWAYO, BOYI, NDAYIRAGIJE, KABURA, HAKIZIMANA,
HATUNGIMANA, CIZA, MASABO, et NYABIROMBO. Suite à cette demande, une
autre audience fut fixé le vendredi 10 avril 1998. Entre le
vendredi 20 mars 1998 et le vendredi 10 avril 1998, M. NGEZE
subit 2 attentats. A Kampala en Ouganda, 2 Burundais meurent et le
Lieutenant KAMANA échappent à 1 attentat. M. KAMANA dans The East
African accuse le régime putschiste BUYOYA[2] « Un gouvernement de tueurs
». KAMANA demande au « de dire la vérité sur le déroulement de
l’assassinat du Président Melchior NDADAYE ». Par la suite, le
Lieutenant – Colonel LAMBERT SIBOMANA meurt dans un accident de roulage. - Le
vendredi 10 avril 1998, – à l’audience, surprise générale pour la Cour, la
salle était pleine. Un fait rare ! Cela était certainement dû au fait que
l’accusateur principal le Lieutenant – Colonel LAMBERT SIBOMANA n’était
plus. Étaient présents : Alphonse KADEGE, Libère BARARUNYERETSE,
Jean-Baptiste MANWANGARI, MUKASI Charles, Raphaël HORUMPENDE, le Col.
Charles NTAKIJE [ancien ministre de la Défense], le Col. BIKOMAGU [ancien
chef d’Etat Major], et les autres colonels NDAYISABA, DARADANGWA,
NIYOYUNGURUZA, SINARINZI, NIBIZI, BUGEGENE. Ainsi quand la Cour demanda
aux complices civils du COMITE EXECUTIF DE L’UPRONA comment le jour de
l’assassinat du Président NDADAYE ils avaient fait pour arriver à l’Etat
–Major militaire … Ils répondirent tous la même chose … La Cour
n’insistera pas … Quant aux témoignages de Mgr Bernard BUDUDIRA, ce
dernier déclina pour cause de Vendredi Saint. L’ancien Premier
Ministre Sylvie KINIGI, devenu fonctionnaire internationale, n’avait pas
pu intervenir. Le Col. Charles NTAKIJE fera porté la patate chaude au
subalterne –le Capitaine MUSHWABURE- qui avait conduit Feu NDADAYE au Camp
MUHA. Le Col . BUGEGENE révéla que NGEZE avait demandé aux officiers de se
mettre ensemble pour calmer la situation. Le Col. Mamert SINARINZI
expliqua que le Communiqué qui avait été lu lors du Putsch lui avait été remis
par le Col. DARADANGWA. La Cour ne demanda pas à ce dernier qui lui avait
rédigé ce document… Le Président de la Cour M. Salvator SEROMBA (
qui avait commencé sa carrière de juriste en 1972 -année du Génocide au
Burundi- par un décret présidentiel du Dictateur sanguinaire Michel
Micombero ) suspendit la séance, et annonçait la reprise pour le vendredi
24 avril 1998. - Le
vendredi 24 avril 1998, – La séance n’eut pas lieu. Pour cause, tous les
témoins s’étaient rendus saluer le Major putschiste Pierre BUYOYA qui se
rendait à l’aéroport pour KIGALI. Puis, en décembre 1998, le
Président de la Cour M. Salvator SEROMBA décéda ce qui permit encore
plus que jamais d’oublier … - NDUWUMUKAMA
Philibert, alias KIWI (Un Muhima burundais), arrêté à l’Est de la
République Démocratique du Congo (RDC) en 2012, au moment où il cherchait
à rejoindre le M23. NDUWUMUKAMA Philibert est l’assassin de Feu Président
Melchior NDADAYE en 1993 et est connu comme un proche du Dictateur Pierre
BUYOYA et de l’ancien chef d’état Major sous la dictature Jean BIKOMAGU
(reconnu par un rapport de l’ONU comme un des principaux acteurs de
l’assassinat du Président feu NDADAYE). Cet meurtre a plongé le Burundi
dans une guerre civile qui a duré une décennie.Voilà, grosso-modo,
où en est le procès NDADAYE aujourd’hui en 2014. Depuis avril
1998 on y est plus réellement revenu… En septembre 2012,
NDUWUMUKAMA Philibert, alias KIWI, qui était l’homme qui avait
étranglé le Président Feu Melchior NDADAYE, dans la nuit fatidique du 21
octobre 1993, était arrêté à l’Est de la République Démocratique du Congo
(RDC) au moment où il cherchait à rejoindre la force négative M23.
Pour le confort du procès en cours entre 1996 et 1998, le caporal
NDUWUMUKAMA Philibert et 12 autres petits mains parmi les militaires, qui
avaient assassiné physiquement (de leurs mains) le président NDADAYE,
avaient été arrêtés et incarcérés jusqu’en 2006. C’est dans le cadre
de la mesure prise de libérer les prisonniers politiques que ce dernier
était sorti de prison grâce à l’UPRONA.DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 23
octobre 2014[1] « Burundi : Histoire d’un coup d’Etat sanglant -Dix ans
après c’était le 21 Octobre 1993″- Honorable JEAN MARIE
SINDAYIGAYA.
[http://burundi-agnews.org/2.57/index.php/societe/histoire/guerre-civile/1260-burundi-histoire-dun-coup-detat-sanglant-dix-ans-apres-cetait-le-21-octobre-1993 ][2] Burundi: L’assassin de Feu Ndadaye accuse Buyoya [http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=2920 ][3] Burundi : Ndadaye est mort … [ http://burundi-agnews.org/societe/?p=1015 ][4] Burundi: Ndadaye Melchior, 19 ans déjà [http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=2874 ]Rating: 10.0/10 (2 votes cast)Burundi: 2014 – Les assassins de Ndadaye Melchior échappent encore à la justice, 10.0 out of 10 based on 2 ratingsThe Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a “time”, yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a time, yet It cannot be destroyed => Wolverine