[Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule with an iron hand, tyranny and corruption in Rwanda. The current government has been characterized by the total impunity of RPF criminals, the Tutsi economic monopoly, the Tutsi militaristic domination, and the brutal suppression of the rights of the majority of the Rwandan people (85% are Hutus)and mass arrests of Hutus by the RPF criminal organization =>AS International]
Le clan Clinton tentent de faire partir Russ Feingold
considéré comme un frein à leur business dans les Grands Lacs, et
particulièrement en RDC. Doté d’une forte personnalité, Russ Feingold a
pesé de tout son poids en soutien à la RDC, pour qu’aucune signature ne
soit apposée sur un
![]() |
Senator Russell Dana FeingoldSpecial Advisor for the African Great Lakes & the Democratic Republic of the Congo |
quelconque document qui toucherait à la
souveraineté de la RDC et à l’intégrité de son territoire.
Changement dans la politique américaine sur les Grands Lacs
africains. L’approche de la deuxième administration Obama consacre la
rupture d’avec la ligne tracée par le clan Clinton. La nomination de
Russ Feingold comme envoyé spécial semble avoir sonné le glas de la
primauté des vues des lobbies proches de Kigali et Kampala. Incarnation
d’une politique opposée à la stratégie du clan Clinton, Barack Obama est
obligé de faire preuve de beaucoup de courage pour résister aux
détracteurs de Russ Feingold.
La désignation de Russ Feingold en qualité d’envoyé spécial du
président Barack Obama dans la région des Grands Lacs a été accueillie
comme un signal clair du changement d’attitude de la part des Etats-Unis
à l’endroit du continent noir.
Autrement dit, cette désignation a consacré la fin du règne du clan
Clinton. Et par conséquent, la République démocratique du Congo,
esseulée et résignée durant des décennies, a pu faire entendre sa voix
au milieu du brouhaha créé et entretenu à dessein par les parrains de
Kigali et Kampala.
Les lobbies de l’Arkansas, en soutien au clan Clinton, s’étaient fixé
des objectifs allant de la protection de la « minorité » dans l’Est du
continent, en passant par le financement de la reconstruction du Rwanda
avec le produit de l’exploitation illégale des ressources naturelles
dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Cette politique de prédation a perduré. A l’avènement de Barack
Obama, elle a été poursuivie à travers Hilary Clinton (l’épouse de Bill
Clinton), nommée par ce dernier secrétaire d’Etat au cours de son
premier mandat. Susan Rice, également très proche de Kigali et de
Kampala, avait été désignée comme sous-secrétaire d’Etat en charge des
affaires africaines au département d’Etat. Du coup, elle devenait la
dépositaire de la politique de soutien tous azimuts à Kagame et à
Museveni.
Selon des observateurs, le clan Clinton maquillait sa stratégie sous
le prétexte de lutte déclarée opiniâtre contre le terrorisme. Le
discours a marché en son temps ! La psychose ambiante de l’époque ne
pouvait que jouer en faveur de cette politique. En arrière-plan,
personne ne percevait l’autre versant de cette supercherie à la fois
politique, géostratégique et économico-machiavélique. On connaît les
résultats : environ 6 millions de Congolais fauchés, en sus du pillage
des ressources naturelles de la RDC.
Le côté obscur de l’entreprise échappant à une opinion publique
frileuse à la suite des actes terroristes enregistrés à travers le
monde, c’est que tout discours contraire était perçu comme entrave à la
lutte engagée contre le terrorisme. Raison pour laquelle, au cours de
son premier mandat, Barack Obama a laissé le soin de l’initiative
américaine en Afrique au Département d’Etat animée dans ses différents
compartiments par le clan Clinton.
Confiante mais en même temps crédule, la Maison Blanche se tenait
loin, préoccupée par d’autres urgences. Cela a duré jusqu’au moment où
les prises de position de Russ Feingold sur la région des Grands Lacs a
éveillé l’attention mais aussi l’intérêt d’Obama. Edifié, celui-ci va
changer la perception de son administration sur la question. Il s’en est
suivi un chambardement intervenu. John Kerry arrive au département
d’Etat, Susan Rice quitte son poste aux Nations unies. Dieu seul sait ce
qu’elle a pu y jouer comme rôle au détriment de la RDC !
Devenue conseillère spéciale d’Obama sur la sécurité nationale, Susan
Rice travaille présentement sous la direction directe du président
américain. Et depuis, il apparaît clairement que le président américain a
pris en main la politique extérieure de son pays, particulièrement les
Affaires africaines.
Les dernières illustrations sont offertes par la situation au Soudan
du Sud. Le président Obama s’affiche personnellement pour donner les
positions américaines, sans transiter par le département d’Etat. En ce
qui concerne la situation dans les Grands Lacs, Barack Obama n’a pas
lésiné sur les moyens. Il a pris en compte les prises de position de
Russ Feingold qui cadrent avec sa propre perception de la bonne
interprétation de la situation des Grands Lacs. Sa maîtrise de la crise
entre le Rwanda, l’Ouganda et la RDC et ses positions tranchées contre
les lignes de Kigali et Kampala ont marqué la rupture. L’héritage des
Clinton abandonné, il devenait clair qu’un changement radical était
amorcé.
CROISEE DES CHEMINS BENEFIQUE
Ce tournant décisif met en avant l’économie. Dans un contexte de
transparence et de coopération mutuellement avantageuse, Barack Obama ne
pouvait que se méfier de tous ceux qui ont piloté l’ancienne politique.
Tout en combattant le terrorisme, le président américain n’entend pas
laisser des prédateurs poursuivre leur œuvre dans une région névralgique
comme les Grands Lacs.
A la croisée des chemins, c’est la RDC qui tire le bénéfice de cette
roue de l’histoire qui a tourné. Un vent favorable qui met d’accord les
uns et les autres sur la manière d’opérer des échanges. Or, pour mener
les affaires, les bruits de bottes ne sont pas les bienvenus. Par
ailleurs, il ne servait à rien d’entretenir la confusion, en lieu et
place de la clarification des options à lever par les uns et les autres.
Malheureusement, les tenants de l’ancienne politique, notamment les
industriels qui y ont cru et investi d’importantes ressources
financières, tardent à intégrer cette nouvelle donne. L’option actuelle
est celle de mettre fin aux conflits pour assurer la prospérité aux
investisseurs américains ou d’ailleurs et aux populations qui ont tant
souffert.
Il se constate qu’une nouvelle dynamique a vu le jour au Conseil de
sécurité de l’Onu, malgré la présence rwandaise en son sein. La
Résolution 2098 a non seulement été adoptée, mais elle a produit des
effets palpables, avec notamment la mise en place de la Brigade spéciale
d’intervention qui a contribué de manière remarquable à la mise en
déroute du M23.
Par ailleurs, le langage direct, sans euphémisme de Russ Feingold, a
mis hors jeu Kigali et Kampala lors de l’offensive des FARDC qui a
conduit à l’anéantissement du M23. John Kerry s’était même permis de
tenir en laisse Kagame et Museveni, en les invitant de s’abstenir de
toute entrave de la marche victorieuse des FARDC.
Voulant jouer aux indécrottables, les tenants de l’ancienne thèse
tentent de faire partir Russ Feingold considéré comme un frein à leur
business dans les Grands Lacs, et particulièrement en RDC. Doté d’une
forte personnalité, ce dernier a pesé de tout son poids en soutien à la
RDC, pour qu’aucune signature ne soit apposée sur un quelconque
document qui toucherait à la souveraineté de la RDC et à l’intégrité de
son territoire.
Ceci expliquant cela, lorsque le ministre ougandais des Affaires
étrangères déclarait sous peu « qu’il y a quelqu’un qui avait fait
échouer la signature des accords de Kampala qu’on a finalement signés
séparément à Nairobi », allusion était faite à Russ Feingold.
Les observateurs indiquent le temps aura raison de ces pécheurs en
eaux troubles tapis aux USA. Quand bien même des pressions seraient
exercées, par Susan Rice interposée, afin que Barack Obama décharge son
envoyé spécial pour la région des Grands Lacs.
LES CONGOLAIS SATISFAITS DU TRAVAIL DE RUSS FEINGOLD
Pour tous les analystes congolais, l’envoyé spécial d’Obama s’est
aligné sur les thèses justes, celles qui prennent en compte l’équité
dans les relations entre Etats. Suite à ses positions objectives,
corroborées par de multiples rapports d’experts onusiens, les Congolais
donnent satisfecit au travail qu’a abattu Russ Feingold.
Illustration. Cette déclaration faite sur RFI par celui-ci il y a
quelques semaines tranche sur le soutien aux lobbies qui opèrent dans
les Grands Lacs : « Je crois que notre relation est très bonne. Les
réunions et l’accès que j’ai eu aux leaders de ce pays ont été
exceptionnels.
Nous avons eu des désaccords sur le respect de l’accord-cadre, et
nous avons été francs sur ce sujet. Nos inquiétudes ont mené à des
changements dans notre assistance à ce pays. Mais cela n’a pas vocation à
être permanent et nous espérons qu’une nouvelle période, dans laquelle
nous n’avons plus d’inquiétudes, peut désormais s’ouvrir ». Il parle des
relations entre les Etats-Unis et le Rwanda.
Les officiels congolais de même que l’opinion publique congolaise
sont en adéquation avec cette réalité qui a produit les avancées
enregistrées jusqu’à la dissolution du M23. Les pressions venant de
Kigali et Kampala canalisées par Susan Rice n’auront pas raison de la
détermination d’Obama de troquer les conflits contre le business
transparent et mutuellement bénéfique.
Son arbitrage permettra le maintien de l’ancien sénateur comme envoyé
spécial afin d’asseoir la nouvelle vision américaine dans les Grands
Lacs.
[lePotentiel]
The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a “time”, yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine