Thursday

12-06-2025 Vol 19

Par  Jacques Hogard

 [Since 1994, the world witnesses the horrifying Tutsi minority (14%) ethnic domination, the Tutsi minority ethnic rule with an iron hand, tyranny and corruption in Rwanda. The current government has been characterized by the total impunity of RPF criminals, the Tutsi economic monopoly, the Tutsi militaristic domination, and the brutal suppression of the rights of the majority of the Rwandan people (85% are Hutus)and mass arrests of Hutus by the RPF criminal organization =>AS International]

Rwanda : La
médiatisation excessive et répétitive des mensonges



Le
microcosme médiatique parisien est très agité depuis quelques jours : en
effet, la revue XXI, dont les actionnaires sont l’éditeur Laurent
Beccaria et Patrick de Saint-Exupéry, annonçait de fracassantes révélations sur
la supposée implication française dans le génocide rwandais de 1994. Le tout
sous un titre racoleur, « réarmez-les ».

En
réalité, l’article de quelques pages, richement orné d’artistiques dessins –
auxquels on fait bien entendu dire ce que l’on veut -, ne ressemble en rien,
contrairement aux appréciations admiratives de
certains journalistes du Figaro
, à une « longue enquête »
et encore moins à une « enquête fouillée » !

Le Monde
ne fait pas vraiment mieux ! Son journaliste écrit :
« Intitulé « Réarmez-les », l’article de Patrick de Saint-Exupéry,
cofondateur de la revue, s’appuie sur
le témoignage d’un haut
fonctionnaire qui a pu consulter les archives sur le conflit rwandais. Lorsque

l’Elysée annonça en 2015 l’ouverture de ces archives, deux hauts
fonctionnaires furent en effet
chargés de vérifier leur contenu.
L’ancien officier de l’armée de terre Guillaume Ancel est l’un d’eux. Il décrit
dans l’article le document officiel donnant l’ordre de réarmer ceux qui
viennent de commettre le génocide, pendant l’opération militaire « Turquoise »,
officiellement organisée par la France pour« mettre fin aux massacres ».
Une drôle
de source
Lorsqu’on
sait qui est Guillaume Ancel, auquel j’ai consacré quelques pages dans la très
récente réédition de mon témoignage sur le Rwanda[1. « Les Larmes de
l’Honneur, 60 jours dans la tourmente du Rwanda »], il y a presque de quoi
mourir de rire ! Guillaume Ancel, jeune capitaine d’artillerie à l’époque
de l’opération Turquoise en 1994, a servi sous mes ordres du 29 juin au 6 août
1994, date de son retour anticipé en France. Il a pris définitivement sa
retraite au tout début de 2014, après avoir demandé, sans succès, sa
réintégration dans l’armée de terre au terme d’une période de disponibilité de près
de 10 ans dans le civil, à la SNCF. C’est alors que, récupéré par les réseaux
qui attaquent sans relâche la France et l’armée française pour son rôle au
Rwanda depuis l’été 1994, il se découvre une nouvelle carrière de communicant,
après 20 ans d’un silence scrupuleusement respecté et qu’il se lance à son tour
dans le sillage de son nouveau maître à penser, Patrick de Saint-Exupéry.
 
Il est
par conséquent amusant et particulièrement intéressant de noter ce lapsus du Monde,
très vite corrigé par la rédaction dès lors qu’elle se sera aperçue de sa
bévue : il est tout de même drôle de penser qu’un média aussi
professionnel puisse ainsi citer le nom de Guillaume Ancel et reconvertir ainsi
un officier subalterne à l’époque des faits, aujourd’hui dans le privé, en un
très hypothétique « haut fonctionnaire » chargé par l’Elysée, rien de
moins, de vérifier les archives de l’Etat, et plus étonnant encore, de laisser
entendre qu’il puisse ainsi être l’homme qui « décrit » ce
fameux « document officiel donnant l’ordre de réarmer ceux qui viennent
de commettre le génocide 
» sans toutefois pouvoir le produire !
Car, ce
qu’il faut noter dans cet « insignifiant article de M. Patrick de
Saint-Exupéry
 », ainsi que le qualifie avec pertinence le professeur
Bernard Lugan, c’est qu’il ne donne évidemment aucun nom, et en tout cas pas
celui du fameux « haut-fonctionnaire » qui se serait confié à
Patrick de Saint-Exupéry ! Aucun fac-similé de cet « ordre »,
(dont aucun des officiers supérieurs de l’opération Turquoise n’a jamais vu la
couleur !), aucun fait, aucune date, aucun élément précis à l’appui de ses
dires.
Et pour
cause : c’est là la manière habituelle de procéder de M. de Saint Exupéry,
comme il nous l’a montré en 2004 lors de la parution de son pamphlet 
« l’inavouable », réédité en 2009 sous le titre de « complices
de l’inavouable
 ». Ce qui lui vaudra d’ailleurs quelques ennuis avec
la justice.
Ladite
« responsabilité » de la France sert les intérêts de Kagame
Comme
l’explique le professeur Lugan, Patrick de Saint-Exupéry accuse toujours, mais
« sans la moindre preuve, sans la publication du moindre document
nouveau, et uniquement sur la base de sous-entendus orientés
 ».
C’est
donc un coup médiatique, et rien d’autre qu’un coup médiatique que cet article
creux et insipide que M. de Saint Exupéry vient de produire dans sa revue XXI.
Il faut
dire que la période s’y prête bien. En France, le président Macron et son
Assemblée introuvable viennent d’être élus. Il faut donc bien qu’à Kigali le
général-président Paul Kagame teste ce nouveau pouvoir dont la politique
étrangère, et notamment africaine n’est pas encore connue. Pour ce faire, le
sanglant dictateur a impérativement besoin de ses amis et relais d’influence en
France.
Et puis à
Kigali précisément, c’est ce même général-président, au pouvoir depuis 1994,
mais officiellement élu depuis 2003 et candidat en août à un nouveau mandat de
7 ans, qui a besoin de desserrer l’étau qui se referme inexorablement sur lui.
La relance récente par la justice française de la procédure relative aux
circonstances de l’assassinat de son prédécesseur le 6 avril 1994 et de son
rôle plus que présumé dans cet évènement déclencheur du génocide, est un souci
constant pour lui et la vraie raison de son ire contre la France. Cette
offensive médiatique organisée dans l’Hexagone autour de la revue XXI
arrive à point nommé pour tenter d’étouffer une nouvelle fois l’enquête sur
l’attentat contre le Falcon 50 du président Habyarimana qui déclencha le
génocide.

Il est
surprenant que cette campagne médiatique sans fondement ni éléments nouveaux,
soit quasiment alignée sur celle qui se déroule à Kigali, au terme de cette
période de l’« Icyunamo », deuil national de 3 mois chaque année,
pendant laquelle est inlassablement rappelée la prétendue « responsabilité
de la France dans le génocide rwandais ». « Responsabilité »
essentielle car elle constitue la seule et dernière légitimité possible pour le
régime totalitaire du général-président Kagame.
On
comprend mieux les possibles motivations de Patrick de Saint-Exupéry et de ses
fidèles : « il faut sauver le soldat Kagame » ! Il faut
sauver coûte que coûte le régime totalitaire moribond de Kigali !

Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a “time”, yet It cannot be destroyed. ==> Wolverine

The Truth can be buried and stomped into the ground where none can see, yet eventually it will, like a seed, break through the surface once again far more potent than ever, and Nothing can stop it. Truth can be suppressed for a time, yet It cannot be destroyed => Wolverine

Malcom

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